Qu'on se le dise: dès le départ de notre existence nous sommes dépendants… Certes nous gagnons petit à petit en autonomie mais jamais nous ne serons pleinement autosuffisants.
Et c'est pourtant la quête éPERDUE de bon nombre d'entre nous...
Cette quête peut prendre la forme d'un choix professionnel en tant qu'autoentrepreneur, d'un choix alimentaire dans l'esprit de la permaculture , un choix sentimental en portant la robe, il y a 1001 et une façon d'exprimer ce désir.
En quittant le ventre de notre mère (et originellement la Source), nous ressentons un manque à combler. Notre condition humaine fait de nous des êtres manquants. Nous avons besoin de l'autre pour nous sentir "complets".
Alors que nous le reconnaissions ou pas, nous sommes tou.te.s des mendiants d'amour... et pas que !
Quelle est la différence entre celui qui attire à lui des prospects et celui qui attire à lui des donateurs ?
Le premier est dans une logique de contrepartie (économie de marché) , le second pas (économie du don) . Par contre dans les deux cas, ils sont dépendants de ces “autres” . Chacun à sa façon est donc un mendiant de monnaie aussi.
Se reconnaître manquant requiert beaucoup de cœur (courage) et une profonde humanité (humilité)...
Et oser mendier (demander, tendre la main pour recevoir) tout autant !
A nous tous qui sommes en Chemin, avouons nous cette interdépendance et osons demander aussi naturellement que donner. Elle se cache là la véritable souveraineté.
Je vous invite dans la danse en m'offrant, si le cœur vous en dit, la somme qui vous semble juste de donner... pour rien (cf mon post à ce propos) 🤲🏻 Donner vraiment, c'est comme aimer vraiment : il n'y a aucune raison valable !
Cette année j'ai fait le choix d'œuvrer par et pour le don (vivre l'économie du don) et de fait, comme je ne vends plus rien et offre tous mes talents , je suis dépendante de votre bon cœur !
Pour donner, c'est par ici :)
" Demander ne coûte qu'un instant d'embarras.
Ne pas demander c'est être embarrassé toute sa vie"
(proverbe japonais)